Globes. Architecture et sciences explorent le monde

l'angle du ciel
3 janv. 2018
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 mai 2018

Dépassant les enjeux de la représentation de l’architecture qui sont toujours posés lorsqu’elle s’expose, c’est surtout la question de la représentation par l’architecture du monde, et en particulier des globes (terrestre et céleste) qui est racontée à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Voici 4 des 90 projets présentés :

D’abord un hémisphère

L’histoire commence à l’Antiquité avec une des plus grandes prouesses architecturales : le Panthéon de Rome construit sous Hadrien vers 125. Sa coupole, une demi sphère parfaite percée d’un oculus géant, évoque de façon magistrale la voute céleste.

Puis, l’invention de la sphère

Etienne-Louis Boullée se disait lui-même « l’inventeur de la sphère ». Elle apparait en effet pour la première fois entière dans son projet pour le cénotaphe de Newton, en 1784.

Au XIXème siècle, on pénètre à l’intérieur

A Londres comme à Paris, les géoramas sont à la mode. En entrant dans la sphère on embrasse d’un regard toute la surface de la terre.

A l’aube du XXème siècle, on tourne autour

Pour l’Exposition Universelle de 1900, le géographe Elisée Reclus imagine une sphère reproduisant en relief et avec une grande fidélité la terre au 1/100 000e. A l’intérieur d’une double coque de plus de 310 mètres de haut, une rampe hélicoïdale permet de comprendre le monde au plus près.

En 2025, la boucle est bouclée ?

Dernier projet en date, le « Village global » de Jacques Ferrier et Manuelle Gautrand propose, pour la candidature de Paris à l’Exposition Universelle de 2025, un globe qui, comme celui d’Elisée Reclus, représenterait la terre au 1/100 000e et offrirait aux spectateurs une expérience immersive à travers le monde. (Projet non présenté à l’exposition)